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Bitcoin : Coup dur pour la cryptomonnaie

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Malgré la popularité des cryptomonnaies, ou plus précisément du Bitcoin, de mauvaises nouvelles concernant les monnaies virtuelles inondent les actualités ces derniers temps. En effet, d’innombrables pays décident d’interdire le minage des crypto-actifs pour des raisons particulières. Un travail qui consiste généralement à générer des cryptomonnaies comme Bitcoin et à faire des transactions.

La forte consommation d’énergie figure parmi les raisons pour lesquelles certains pays interdisent les crypto-actifs. Selon une analyse, la transaction nécessite une grande ressource en énergie électrique pour la réalisation des calculs informatiques. En Europe, avant l’interdiction du minage de cryptomonnaies, la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen avait déjà limité certains services dans le secteur.

En ce moment, beaucoup d’actifs qui travaillent dans le monde des cryptomonnaies se demandent pourquoi l’Union européenne a interdit le minage avec Bitcoin et avec d’autres monnaies virtuelles.

Le monde des monnaies virtuelles avant l’interdiction

Autrefois, l’ECON estimait que la cryptomonnaie devait subir une réglementation dans le cadre économique de l’Europe afin de lutter contre l’amendement d’argent et le financement du terrorisme. Auparavant, cette réglementation s’appliquait uniquement aux fonds conventionnels, notamment la monnaie scripturale ou électronique, les billets de banque et les pièces. Ce qui n’est pas le cas avec les cryptomonnaies. Toutefois, l’Union européenne justifie cette réglementation en faisant un lien entre les escroqueries financières et les cryptomonnaies.

Dans le monde des cryptomonnaies, certains services tels que la vitesse de traitement des transactions et la possibilité de créer des comptes anonymes favorisent les escroqueries financières. En effet, dans le secteur de la monnaie virtuelle, les escrocs ont eu la possibilité de réaliser des transferts illicites et d’opérer au-delà des frontières nationales. En outre, notez qu’en 2021, les minages illicites de cryptomonnaies ne représentaient que 0,15 % alors qu’en 2022, ceci est progressivement remonté à 0,62 %.

En revanche, sachez que la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen n’avait pas affirmé que l’écosystème de la monnaie virtuelle fût le repère d’escrocs financiers. Aussi, prendre des précautions pour lutter contre les fraudes fiscales à l’aide des cryptomonnaies est impératif. Avant d’interdire les minages de crypto-actifs, l’Europe avait surveillé au préalable les services qui entouraient le marché des crypto-actifs grâce aux alternatives suivantes :

  • Vérification de toutes les informations sur l’utilisateur et les transferts : les utilisateurs de crypto-actifs sont obligés d’informer les fournisseurs de services concernant les transferts, quel que soit le montant ;
  • Surveillance des portefeuilles électroniques : les utilisateurs doivent fournir des informations auprès de leur fournisseur de services liés aux cryptomonnaies et resteront accessibles aux autorités compétentes dans le domaine.

L’annonce du vice-président de l’autorité européenne des marchés financiers dans le Financial Times

Bitcoin

Récemment dans le Financial Times, Erik Thedéen, le vice-président de l’Autorité européenne des marchés financiers, avait déclaré que l’interdiction des minages de Bitcoin était primordiale. C’est pourquoi la Suède estime que pour la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris, les minages de Bitcoin représentent une menace. À titre de rappel, le Bitcoin se base sur la preuve de travail (en anglais, Proof Of Work ou POW) qui s’oriente vers la preuve d’enjeu (en anglais, Proof Of Stake ou POS)

Selon Erik Thedéen, il se peut que d’ici 2024, la consommation d’énergie suite aux minages de Bitcoin à Paris puisse être plus élevée que celle de l’Arabie Saoudite et l’Italie, surtout si elle n’est pas contrôlée. 

Sachez que le Bitcoin et l’Ethereum sont des crypto-actifs qui nécessitent souvent l’usage de la preuve de travail (POW). Dans la preuve de travail (POW), pour que la quantité de Bitcoins augmente, le processus demande la réalisation de divers calculs complexes. Dans la blockchain, la sécurisation des transferts se fait par la résolution d’équations réalisables en théorie. À noter que seuls des dispositifs dédiés qui consomment beaucoup d’énergie électrique sont à la hauteur de résoudre ces équations.

Contrairement à la preuve de travail (POW), la validation et la création d’une nouvelle blockchain dans la preuve d’enjeu (POS) sont réalisés grâce à une mise sous séquestres d’une quantité de cryptomonnaie sur le réseau, que ce soit Ethereum ou Bitcoin. En effet, on met en commun des fonds au lieu de résoudre des équations.

L’Europe coupe ses liens avec la Russie dans le secteur de la cryptomonnaie

En ce moment, l’Europe renforce de plus en plus sa position face à la Russie. En effet, la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen a su adopter un nouveau lot de sanctions sévères contre la Russie.

Le 6 octobre 2022, la Commission a détaillé dans un communiqué les huit sanctions prises par l’UE à l’encontre de Moscou concernant son intervention en Ukraine. Entre autres, il y a l’interdiction pure et simple des transactions de crypto-actifs. En effet, les transferts en cryptomonnaies entre la Russie et l’Europe étaient déjà limités, soit à 10 000 € au maximum. Désormais, aucune transaction de crypto-actifs ne sera alors possible.

Le temps nécessaire pour effectuer des transactions et/ou échanges de cryptomonnaies est incontestablement moindre par rapport aux autres formes de transactions monétaires. Un énorme avantage que beaucoup ont pris depuis l’apparition des diverses plateformes dédiées à ce nouveau et rapide échange. Il faut le reconnaître, ce pourrait être l’une des raisons qui a motivé la décision de l’UE concernant l’interdiction des minages de cryptomonnaies.

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